C’est la plus fréquente des tumeurs malignes du foie. Elle se développe sur un foie sain ou sur un foie déjà envahi par la cirrhose. On dit qu’il s’agit de cancers secondaires car ils font suite à un autre cancer qui s’est développé dans le tube digestif ou dans un autre organe. En fait ces cancers secondaires sont des métastases d’un autre cancer.
Comprendre le cancer secondaire du foie
Les cancers primitifs responsables de ce cancer du foie sont le plus souvent digestifs (40% des cancers du côlon et du rectum donnent des métastases hépatiques, soit 25 000 nouveaux cas chaque année, ainsi que les cancers pancréatiques et gastriques). Les cancers des bronches ou du sein disséminent vers le foie par voie sanguine. Il s’agit rarement d’un cancer du rein ou de la prostate.
On rencontre parfois un cancer endocrinien : gastrinome (tumeur de l’estomac), insulinome (tumeur du pancréas). Dans d’autres cas, il s’agit d’un mélanosarcome cutané qui diffuse vers le foie.
Les métastases sont découvertes :
- soit lors du diagnostic de la tumeur primitive.
- soit avant la tumeur primitive.
- soit après la tumeur primitive lors des examens de surveillance systématique.
Reconnaître le cancer secondaire du foie
Les symptômes des cancers secondaires du foie sont les mêmes que ceux du cancer primitif du foie. L’échographie et le scanner permettent de faire le diagnostic.
Traiter le cancer secondaire du foie
Le traitement consiste à opérer la tumeur primitive, lorsque c’est possible. Une hépatectomie partielle (ablation d’une partie du foie) est tentée chaque fois qu’il n’y a pas d’extension en dehors du foie et que les lésions sont opérables et bien limitées.
Si les lésions sont diffuses, on fait une chimiothérapie locale en injectant des médicaments localement dans les artères hépatiques, à l’aide d’une sonde. Ce traitement a pour but de ralentir la progression du cancer. Dans tous les cas, le pronostic est sombre car le risque de récidive est important.