La fumée secondaire affecte les personnes en étant inhalée dans leurs poumons. Les fumeurs savent qu’ils sentent mauvais, et leurs amis et membres de la famille non fumeurs en souffrent.
Les odeurs de tabac peuvent être pénibles à éliminer, et les fumeurs se donnent souvent beaucoup de mal pour masquer leur odeur. Cette situation est particulièrement fréquente dans des professions telles que les soins infirmiers, où le tabagisme est plus répandu que dans la population générale à cause du stress au travail.
Non seulement le tabagisme est une habitude désagréable pour l’entourage des infirmières qui fument, mais il nuit également à leur performance au travail. Le tabagisme nuit au fumeur, mais aussi à toute personne à proximité qui inhale la fumée secondaire.
Les établissements hospitaliers manquent d’intérêt pour protéger la santé des non-fumeurs
Malgré les risques associés au tabagisme passif, de nombreux hôpitaux ne disposent toujours pas de politiques adéquates pour assurer la sécurité des patients et du personnel non-fumeurs. Trop souvent, la volonté des hôpitaux de s’attaquer à des problèmes tels que le sevrage tabagique ou les environnements sans fumée est tout simplement désintéressée. En conséquence, les non-fumeurs restent vulnérables aux particules de fumée toxiques dans de nombreux endroits des établissements hospitaliers. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les personnes travaillant dans les unités de soins intensifs et pour les enfants prématurés ; l’exposition aux toxines peut avoir des conséquences dramatiques pour ces personnes.
La fumée de cigarette est nocive tant pour le fumeur que pour son entourage, même s’il ne fait que fumer sur le balcon à la maison. Les toxines de la cigarette s’accrochent aux vêtements, à la peau et aux cheveux, ce qui est dangereux pour les enfants qui entrent en contact avec elles. Si les membres du personnel hospitalier prennent des pauses cigarettes sur le balcon entre deux soins aux patients, cela crée non seulement des problèmes, mais peut être très dangereux pour les bébés prématurés ou ceux qui sont dans les unités de soins intensifs. En effet, si une personne vient de fumer, elle doit déposer ses vêtements au lavage et finir son service avec de nouveaux vêtements afin de protéger les non-fumeurs mais aussi pour se protéger des risques liés à la fumée secondaire.
La fumée de tabac froide est une odeur désagréable pour les patients
Bien que de nombreux personnels de soins s’efforcent de ne pas fumer en présence de leurs patients, certains sont encore offensés par l’odeur de la fumée de cigarette sur leurs vêtements. Même lorsque les soignants fument à l’extérieur, de petites quantités de tabac collent à leur peau et à leurs vêtements. Pour aggraver la situation, certains utilisent des parfums bon marché afin de masquer cette odeur.
Malheureusement, cette combinaison d’odeurs peut être très désagréable pour les personnes sensibles. La proximité physique qui accompagne la prestation de soins peut rendre difficile l’évitement de ces odeurs. Les soignants doivent toujours être conscients de ce qui peut affecter la personne soignée et faire le nécessaire pour assurer sa sécurité et son confort. La prévention des problèmes avant leur apparition se traduit souvent par une expérience plus positive pour les deux parties concernées.
Les fumeurs menacent la santé de leurs enfants plus que prévu
Les professionnels de la santé insistent sur les menaces du tabagisme tertiaire – plus précisément, sur les risques que les enfants de fumeurs courent davantage que certains ne le pensaient. Selon eux, les résidus de la fumée de cigarette persistent longtemps après qu’une personne a fini de fumer et contiennent souvent des substances chimiques cancérigènes. Bien que les recherches sur la fumée tertiaire soient récentes, les chercheurs ont déjà découvert sa dangerosité.
Lorsque le tabac brûle, il produit des toxines cancérigènes ainsi que d’autres produits chimiques tels que la nicotine et la 3-éthénylpyridine. Ces polluants peuvent causer de graves problèmes de santé, notamment chez les enfants et les nourrissons qui peuvent entrer en contact avec la fumée tertiaire. Les jeunes enfants et les patients immunodéprimés sont les plus exposés aux effets négatifs de l’ingestion de poussière.
La fumée de tabac froid nuit au processus de cicatrisation des plaies
Certaines substances, comme le coton et la laine absorbent davantage de polluants que d’autres, comme les fibres de polyester. Selon des études, ces polluants liés aux vêtements peuvent pénétrer dans le corps humain à travers la barrière cutanée d’où des problèmes tels qu’un retard dans la cicatrisation des plaies. Par conséquent, la meilleure stratégie consiste à éviter, dans la mesure du possible, la fumée de tabac froid sur les vêtements de service.
Le rôle potentiel des déficiences d’hygiène liées au tabagisme dans la mort des bébés prématurés fait désormais l’objet d’une enquête des autorités judiciaires. La fumée de tabac froid a également été découverte dans des environnements censés être débarrassés de toute fumée de cigarette, comme les unités de soins intensifs. Selon toute vraisemblance, les employés portant des résidus de cigarettes sur leur peau et leurs cheveux libèrent les toxines dans ces zones.
Quelques astuces pour lutter contre l’odeur de fumée, qui n’ont aucun intérêt
La plupart des conseils proposés dans les forums pour lutter contre les odeurs de fumée ne sont malheureusement pas particulièrement efficaces. Après avoir fumé, la friction de citron sur les doigts peut être un peu utile, mais les résidus de tabac et les odeurs de fumée peuvent subsister même après cette étape. Par ailleurs, le lavage des mains avec de la mousse à raser ou l’utilisation d’une crème anti-odeurs pour les mains peut être efficace dans un premier temps, mais son efficacité est souvent de courte durée car l’odeur de fumée revient rapidement.
La même remarque s’applique aux sprays javellisants et désinfectants qui peuvent masquer l’odeur mais ne la suppriment pas complètement. En outre, des produits comme la margarine et les lingettes humides sont souvent cités comme pouvant réduire la décoloration brune des doigts causée par le tabagisme ; toutefois, ils ne soulagent guère les odeurs persistantes. En effet, si certaines tactiques peuvent apporter une aide mineure dans la lutte contre les odeurs de fumée, il n’existe pas de solution universelle. L’élimination efficace des odeurs de fumée persistantes nécessite souvent des mesures plus complètes, comme un nettoyage en profondeur et des systèmes de filtration de l’air.
La fumée tertiaire aussi grave que le tabagisme passif
La fumée tertiaire, qui contient de nombreux produits chimiques nocifs présents dans la fumée active et passive, constitue un grave danger pour la santé qui ne doit pas être sous-estimé. Même après l’extinction des cigarettes, des particules contenant des substances cancérigènes restent sur la peau, les cheveux et les vêtements. La fumée secondaire, qui se produit lorsque des non-fumeurs se trouvent à proximité de fumeurs, peut causer des problèmes de santé similaires à l’inhalation directe. Ce type d’exposition est particulièrement dangereux pour le personnel de santé qui doit fréquemment s’occuper de patients ou de résidents fumeurs. Les personnes qui respirent de la fumée tertiaire peuvent développer les mêmes maladies que les personnes qui fument activement ou passivement des cigarettes. Si vous voulez arrêter de fumer, vous pouvez visiter le site https://www.stop-cigarette.org qui vous fournira des conseils en la matière.
