Une étude récente vient de révéler que certains antidépresseurs courants pourraient accélérer la perte de mémoire et le déclin cognitif. Découvrez quels médicaments sont concernés et comment protéger votre cerveau tout en soignant votre moral.
Le lien troublant entre antidépresseurs et mémoire
Une vaste étude suédoise publiée dans BMC Medicine a analysé les données de près de 19 000 patients. Les résultats sont sans appel : certains antidépresseurs, particulièrement les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), sont associés à :
- Un déclin cognitif plus rapide
- Un risque accru de démence sévère
- Des effets dose-dépendants
Les antidépresseurs les plus préoccupants
- Citalopram
- Escitalopram
- Fluoxétine
- Paroxétine
- Sertraline
Ces médicaments, bien qu’efficaces contre la dépression, nécessitent une surveillance renforcée chez les patients présentant des troubles cognitifs.
Dépression et cognition : Un cercle vicieux
La relation entre dépression et déclin cognitif est complexe :
- La dépression peut altérer la mémoire et les fonctions exécutives
- Les troubles cognitifs peuvent favoriser la dépression
- Certains traitements semblent aggraver le problème qu’ils devraient résoudre
Que faire si vous prenez ces médicaments ?
Recommandations des experts
- Ne pas arrêter brutalement votre traitement
- Discuter avec votre médecin des alternatives possibles
- Mettre en place un suivi cognitif régulier
- Adopter des habitudes protectrices (alimentation, exercice, stimulation intellectuelle)
Bonnes nouvelles : Les antibiotiques épargnés
Contrairement aux craintes initiales, une étude américaine portant sur 13 500 patients a montré que :
- Les antibiotiques n’accélèrent pas le déclin cognitif
- Leur impact sur le microbiote ne semble pas affecter les fonctions cérébrales
- Aucun type d’antibiotique n’est particulièrement concerné
Sources :
- BMC Medicine – Étude suédoise sur antidépresseurs
- Académie américaine de neurologie – Étude sur antibiotiques