Accueil Santé pratique Cinq médicaments courants qui pourraient favoriser la démence

Cinq médicaments courants qui pourraient favoriser la démence

La démence, une maladie neurologique progressive, touche chaque année des millions de personnes à travers le monde. Si l’on connaît bien les causes médicales de cette affection, certains médicaments courants pourraient également contribuer à son développement. Découvrez les risques liés à ces traitements et les précautions à prendre.

Qu’est-ce que la démence ?

La démence est une maladie qui entraîne une dégradation des capacités cognitives telles que la mémoire, le raisonnement et la pensée. Ces troubles affectent significativement la vie quotidienne des patients et de leurs proches. En plus d’un impact personnel, la maladie représente un défi pour les systèmes de santé et la société dans son ensemble.

Cependant, une méconnaissance des mécanismes de la démence entraîne parfois des retards de diagnostic et des obstacles dans la prise en charge.

Les médicaments pointés du doigt

Certains médicaments fréquemment utilisés pourraient augmenter le risque de démence, surtout lorsqu’ils sont consommés sur une longue période. Parmi eux, les antihistaminiques comme la diphénhydramine, souvent utilisés pour les allergies, sont associés à des troubles cognitifs à long terme.

Les opiacés, prescrits pour les douleurs chroniques, impacteraient également la santé cérébrale. Les inhibiteurs de la pompe à protons, comme l’oméprazole, pourraient influencer la mémoire en cas d’utilisation prolongée.

Les benzodiazépines, connues pour traiter l’anxiété et les troubles du sommeil, peuvent provoquer des pertes de mémoire temporaires mais significatives. Enfin, certains antidépresseurs tricycliques figurent aussi parmi les médicaments à surveiller.

Autres causes de démence

Au-delà des médicaments, diverses maladies et lésions cérébrales peuvent être responsables de la démence. Les principales causes incluent la maladie d’Alzheimer, la démence vasculaire, et la démence à corps de Lewy. D’autres facteurs comme les carences nutritionnelles, les infections ou encore des pathologies telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Huntington sont également impliqués.

Des lésions cérébrales dues à des traumatismes ou des maladies comme le VIH/SIDA, la syphilis, ou la maladie de Parkinson peuvent aussi jouer un rôle.

Précautions et conseils

Avant de modifier ou d’arrêter un traitement, il est essentiel de consulter un professionnel de santé. Chaque médicament a ses avantages et ses risques, et une prise en charge médicale adaptée permet de minimiser les effets secondaires tout en optimisant les bienfaits.

Adopter une hygiène de vie saine, favoriser les activités cérébrales et sociales, ainsi qu’un suivi médical régulier, sont autant de moyens de préserver sa santé cognitive.

Sources :

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici