La notion de porte est liée à l’idée de transition, de seuil et de mise en ambiance. La porte constitue une progression d’un espace à un autre et doit par conséquent être traitée comme un signal riche de promesses, ou de sens très explicite (ici, il se passe quelque chose de très fort, on peut l’entrevoir ; ici, c’est privé, on ne rentre pas; ici c’est technique…).
- Les modèles standards font de 205 à 210 cm de haut . Leur largeur est de 63, 73 ou 83 cm pour les portes d’intérieur et 83 ou 93 cm pour les portes d’entrée.
- Lors de la création d’une porte, il faut mûrement réfléchir son sens d’ouverture, car une mauvaise décision est irrémédiable.
- Les portes ne s’ouvrent pas nécessairement en tournant sur un axe : les portes qui s’ouvrent par articulation ou par translation peuvent faire gagner de la surface à un intérieur.
- Des accès aux balcons et jardins, aux vérandas et autres serres, une porte peut aussi être largement vitrée.
- Pour une meilleure sécurité anti-intrusion, il est recommandé de poser deux points de serrures.
Les modèles standards
Les portes en bois restent les plus courantes et les plus demandées car d’une grande noblesse. Ce sont aussi les meilleur marché, ou à contrario les plus chères lorsqu’elles bénéficient d’un fin travail de menuiserie.
Les portes en P.V.C. ne sont pas à négliger car elles peuvent bénéficier de toutes sortes de coloris, jouissent d’une stabilité dans le temps à toute épreuve et ne demandent pas de soins particuliers.
Les portes blindées sont généralement en bois renforcé d’une structure en acier.
Le sens d’ouverture
Une porte qui s’ouvre ne doit jamais pouvoir en croiser une autre. Une porte ouverte ne doit pas cacher une porte fermée ou un passage. Il est recommandé qu’elle ne s’ouvre pas directement sur un couloir ou une volée d’escaliers.
Il est recommandé que les portes des pièces étroites (WC) s’ouvrent vers l’extérieur (sinon on ne peut les ouvrir en cas de malaise de la personne se trouvant dans la pièce).
Les ouvertures de porte par translation ou articulation
Elles présentent deux avantages : elles font gagner de la surface car elles ne posent pas le problème de l’espace nécessaire à l’ouverture et elles peuvent être considérablement plus larges que les portes traditionnelles. En contrepartie, elles sont un peu moins naturelles à ouvrir.
Suivant la taille de l’ouverture, les caractéristiques diffèrent complètement.
Les portes de taille moyenne (de 60 à 80 cm) sont généralement utilisées dans les cas où elles minimisent la place perdue : accès à des placards, salles de bains, W-C ou locaux techniques…
Les portes de grande taille (100 cm, 200 cm, 250 cm…) servent à unir ou à séparer des espaces suivant les configurations : salon-salle à manger, cuisine à l’américaine… Elles sont alors considérées comme des cloisons ou des murs mobiles.
Les portes d’extérieur
Elles peuvent être totalement vitrées et intégrées dans une architecture de véranda, de serre ou de baie vitrée. Si elles s’ouvrent par translation, elles peuvent être protégées et isolées du soleil par des stores ou volets roulants. Le verre peut, comme pour les fenêtres, être doublé, anti choc (feuilleté), ou protégé par des films spéciaux. De même la structure peut être en bois, en P.V.C. ou en aluminium. Ce dernier est idéal pour une serre grâce à la finesse de ses profilés, sa résistance à la corrosion et son peu d’entretien.
Les serrures
Deux points sont exigés par les assurances pour les portes ayant un accès avec l’extérieur.
Les fabricants ont une réponse à tous les budgets mais une porte (voire un mur) de solidité moyenne va rendre caduc un équipement qui aura coûté une fortune.
Quel avenir ?
Il y a fort à parier que la porte sur gonds ne sera pas détrônée. Si depuis 50 ans les expériences de portes se sont suivies à un rythme soutenu (portes en béton armé, à ouvertures automatiques, qui s’ouvrent par le haut, le coté, portes en verre incassable…), la technologie des portes sur gonds, vieille de plusieurs millénaires, reste sans concurrence sérieuse.
