La flambée des prix en matière d’énergie et la part que représente le chauffage dans le budget des ménages ne permet plus aujourd’hui de pratiquer un choix à la légère. De nombreuses solutions existent et il est nécessaire de prendre du recul et d’analyser froidement les chiffres pour ne pas succomber au chant des sirènes. L’économie sur l’installation réalisée aujourd’hui peut se révéler comme un choix calamiteux quant à la consommation, par la suite.
Quel que soit le choix, l’économie d’énergie passe également par une isolation parfaite, une régulation efficace et un chauffage basse température, voire une chaudière à condensation. Le choix du chauffage à eau chaude est également très important car il permet d’être alimenté par toutes les énergies.
Le gaz naturel
Progressant d’année en année au fil des extensions du réseau gaz, le gaz naturel reste cantonné aux grandes agglomérations et aux villes de moyenne importance. Distribué par un réseau, il est disponible en permanence. Il est très proche du fioul en matière de coût, ( 22 centimes).
C’est une énergie peu polluante, qui réclame peu d’entretien au niveau de la chaudière et du conduit de fumée.
C’est un système fiable et muni des sécurités nécessaires liées au caractère particulièrement volatile du gaz.
Son principal inconvénient : il n’est pas disponible partout !
Le GPL
Le GPL (gaz de pétrole liquéfié) constitue une alternative au gaz naturel. Il est malheureusement beaucoup plus onéreux.
Il peut être utilisé lors de la construction d’une maison en attendant l’arrivée du gaz naturel dans la rue. Il suffit alors de changer les injecteurs lors du passage de l’un à l’autre gaz.
Il nécessite l’installation d’une citerne aérienne, qui peut être achetée,(peu esthétique), ou d’une citerne enterrée qui reste la propriété du fournisseur d’énergie.
Son principal atout : il pollue peu.
Le fioul
Identique en terme de prix au kw au gaz naturel , le fioul est un combustible plus polluant. Il dégage des odeurs peu agréables mais procure les mêmes qualités de confort et d’économie d’énergie que le gaz naturel tout en restant légèrement plus onéreux en terme d’entretien.
Il peut être stocké dans une cuve à l’air libre, d’une contenance variant généralement de 1000 à 2000 litres ou dans une cuve enterrée d’une capacité plus importante ( 5000 litres) qui possède le double avantage d’être discrète et de passer quasiment l’hiver sans faire le plein. Il faut par contre avancer le montant d’une saison complète de chauffe.
C’est l’énergie la plus intéressante en l’absence de réseau gaz.
L’électricité
Ne demandant quasiment aucun entretien, le chauffage électrique reste un mode de chauffage relativement onéreux. L’option tempo paraît dans ce cas le tarif le plus avantageux.
Il distingue trois périodes : une période bleue à des prix avantageux de 300 jours par an, une période blanche, à des prix moyens de 43 jours par an, et une période rouge à prix plus élevés de 22 jours par an.
L’énergie solaire
Relancé par les pouvoirs publics, le solaire est une énergie gratuite. Il ne pollue pas et son coût d’exploitation est nul.
La surface de capteurs, nécessaire au chauffage d’une maison est malgré tout très importante et nuit à la fois à l’esthétique de la maison et au coût de revient de l’installation.
Il peut être une alternative intéressante dans les régions où l’ensoleillement est important et les besoins faibles.
Le bois et le charbon
Chauffages traditionnels de nos ancêtres, le bois et le charbon ont aujourd’hui quasiment disparu du paysage. C’était pourtant les énergies les moins coûteuses.
Les contraintes liées à l’utilisation, (stockage, manipulation, surveillance, chargement), ont fini par décourager les derniers partisans.
Le bois reste encore aujourd’hui utilisé en appoint dans les inserts de cheminée.