Les migraines : c’est quoi ?
Les migraines sont présentes chez environ 10 à 25% de la population générale, surtout chez l’adulte jeune et la femme. Elles sont la conséquence d’une vasodilatation des vaisseaux intra cérébraux. Le diagnostic de migraine est évoqué par le médecin grâce à un interrogatoire précis, et aucun examen complémentaire n’est nécessaire.
Les migraines sont représentées par des céphalées, communément appelées maux de tête, évoluant sous la forme d’accès douloureux, répétitifs selon une fréquence plus ou moins régulière. La céphalée a un horaire de survenue variable, devient maximale en 15 à 60 minutes, persiste quelques heures et cède progressivement. La douleur migraineuse est le plus souvent unilatérale, pulsatile, d’intensité modérée ou sévère, aggravée par les efforts habituels de la vie quotidienne et pouvant s’accompagner de nausées ou de vomissements.
Parfois, on retrouve des facteurs déclenchants :
– alimentaire (chocolat, thé, vin),
– hormonal (survenue de la migraine juste avant les règles),
– psychologique (stress, migraine du week-end),
– sensoriel : flash lumineux, chaleur,
– le sommeil (trop long ou trop court).
Enfin, les migraines peuvent avoir un caractère familial (frères, s?urs et ascendants).
Dans certains cas, la migraine est dite « accompagnée », cela signifie que les céphalées sont soit précédées, soit accompagnées de manifestations neurologiques. Ces manifestations neurologiques sont toujours régressives et on parle alors d’aura migraineuse. Celles-ci peuvent être :
– visuelles : scotome (point lumineux central), phosphènes (impression de mouches volantes devant les yeux),
– sensitives (sensation de fourmillements),
– aphasiques (perte de la parole).
Migraines : traitement
Le choix du traitement des migraines dépend de l’intensité, de la fréquence et du caractère invalidant des accès douloureux. Il faut opposer le traitement de la crise et le traitement de fond destiné à diminuer le nombre de crises .
Lorsque les crises sont rares et bien supportées, le traitement comporte les antalgiques simples comme le paracétamol, l’aspirine ou les anti-inflammatoires.
Lorsque les crises sont rares mais intenses, on fait appel aux dérivé d’ergot de seigle en respectant parfaitement la posologie et les contre-indications.
Enfin, les crises fréquentes et invalidantes associent les médicaments précédemment décrits lors des crises et un traitement de fond à prendre tous les jours afin de prévenir l’épisode douloureux.