Revêtements intérieurs

Un intérieur réussi et personnalisé demande un minimum de cohérence entre le revêtement du sol et celui du mur.
Les matériaux et les couleurs peuvent être en harmonie ou au contraire en rupture, suivant le goût du maître d’ouvrage.

On distingue :

Les peintures

Les peintures peuvent être vinyles (meilleur marché), acryliques (beaucoup plus résistantes et bon marché) ou satinées (plus chères mais résistantes à l’humidité).

Pour les cuisines et salles de bains, les peintures satinées sont indispensables pour résister à l’atmosphère humide.

Suivant l’effet voulu, on peut peindre au rouleau (planéité parfaite), à la brosse ou au pinceau (effets esthétiques de formes), ou encore à l’éponge pour obtenir des jeux de couleurs avec la superposition de plusieurs couches. On peut aussi créer des motifs répétitifs à l’aide de pochoirs.
La peinture à la bombe est déconseillée car elle dégage des vapeurs toxiques. Il est par ailleurs nécessaire d’aérer largement un intérieur durant les travaux et le temps de séchage.
Si le mur n’est pas plane ou totalement rigide, la pose d’un papier à peindre ou d’une toile en fibre de verre avant la peinture d’ apprêt (1ère couche) est conseillée.
Il existe aussi des enduits décoratifs à base de chaux, de crépis minéraux (mica, sable) ou de ciments ayant des effets esthétiques beaucoup plus élaborés.

Les lambris et les carrelages

Les hourdis doivent être posés sur une ossature de lattes ou de tasseaux dont l’épaisseur peut varier de 13 à 20 mm et la largeur de 25 à 40 mm. Ils sont traités (ainsi que l’ossature) fongicide. L’écartement des lattes est en général de 400 mm. Ils doivent être décorés avec une peinture qui laisse le bois respirer (microporeuse). Il est conseillé de les stocker sur place plusieurs jours avant la pose et de couper le chauffage durant les travaux.

Les carrelages nécessitent un mur totalement plat. Si ce n’est pas le cas, ils doivent être aplanis par une couche de plâtre.

Les revêtements collés

La taille standard des rouleaux de papier est de 10 m sur 53 cm. Ils sont souvent fabriqués à base de papier recyclé et de pigments.
Les pailles sur papier font 5,5 m sur 90 cm. Elles ont un relief accentué et présentent une esthétique plus riche.
Les tissus muraux sont beaucoup plus chaleureux et plus sains car ils ne contiennent pas de composés organiques volatiles.

Quel avenir ?

La tendance du retour au naturel (et au sain) fait que les papiers peints en fibres brutes et les tissus muraux sont de plus en plus demandés par une clientèle sensible à la qualité de son environnement. De même, on assiste à un retour des crépis et des carreaux constitués de matières brutes (chaux, grès…).