Les anciennes maisons étaient fraîches l’été et chaudes l’hiver grâce à la masse de leurs murs (60 cm. à 1 m. d’épaisseur) qui conservait la température par inertie.
Les maisons contemporaines ont des murs fins et légers. Pour ne pas perdre leur chaleur, on a ajouté aux parois un manteau épais : l’isolation. Celle-ci est choisie en fonction des exigences réglementaires (sécurité incendie) de la nature du local protégé et de la nature des parois.
Les isolants peuvent être d’origine :
> organique
> minérale
> végétale
Leur pose dépend de leur emplacement et de la nature du support.
Les isolants d’origine organique
Il existe trois familles d’isolants d’origine organique :
Le polystyrène, qui est bon marché et inflammable pour certains produits (particulièrement le polystyrène extrudé (PSE), d’aspect plus compact.
Le polyuréthanne est une résine. Il a les meilleures qualités d’isolation (conductibilité inférieure à l’air).
La laine de verre est obtenue à partir de la fusion de silices. Elle peut être présentée en rouleaux ou en plaques, avec ou sans pare vapeur incorporée. Elle est inflammable et absorbe bien le bruit.
L’isolation minérale
La laine de roche est obtenue à partir de la fusion de roches volcaniques fondues à 1600°C. Les fibres sont plus épaisses que celle de la laine de verre. Elle se présente en panneaux, avec ou sans pare vapeur. Elle est rigide, incombustible, imputrescible, ne provoque aucune prolifération microbienne et absorbe bien le bruit.
L’isolation végétale
Le liège, bon absorbant acoustique, est présenté en aggloméré ou en expansé.
Parmi les matériaux dits naturels, on distingue également le lin, le chanvre, les fibres de bois (surtout utilisées pour l’isolation acoustique), la laine de mouton, l’argile expansée et la fibre de cellulose recyclée (conditionnée sous forme de flocons).
L’emplacement
L’isolation la plus performante est extérieure car elle couvre entièrement le bâtiment comme le ferait un grand manteau.
L’isolation intérieure se place entre les pannes dans une structure bois ou après le béton ou la maçonnerie.
Dans les deux cas, côté structure, un vide de 3 cm permet la ventilation de la maçonnerie ou du bois.
L’isolation intérieure est la plus pratique à mettre en place dans une réhabilitation et aussi la plus utilisée. Elle présente des points faibles aux passages des murs et des planches, les ponts thermiques. Pour les minimiser, il est préférable de faire continuer l’isolation sur le mur ou le plancher.
Un pare vapeur doit impérativement mettre isolation et structure à l’abri de l’humidité. Il se place toujours côté chaud de l’isolation. Les plaques d’isolation achetées prêtes à l’emploi incluent souvent ce pare vapeur.
- revêtement inférieur : plaques de plâtre.
- poutre en bois cachée
- isolation thermique
- panneaux de particules
- plaques en fibre minérale (isolation acoustique)
- chape
- revêtement supérieur : moquette, carrelage…
Isolation de mur extérieur.
- plâtre de revêtement intérieur.
- isolation thermique
- poutre en bois et métal.